Titre : Hazel Wood
Auteur : Melissa Albert
Maison d’édition : Milan
Date de parution : 25 avril 2018
Genre : Fantastique, Young-Adult
Prix : 17.90€
J’avoue que pour ce livre là, la superficialité a encore frappé. La couverture m’a immédiatement fait de l’œil. Je suis restée un long moment à la regarder : elle m’inspirait des livres, du chaos et de la féerie.
J’étais à la fois très proche et très loin de ce à quoi je m’attendais.
Résumé
Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althea Proserpine, auteure des célèbres Contes de l’Hinterland.
Hazel Wood, d’où semble s’échapper des personnages inventés par Althea.
Hazel Wood, où sa petite-fille, Alice, va devoir s’aventurer.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.
Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ? Un leurre ? Une porte d’entrée sur un autre monde ?
Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?
Il était une fois… Hazel Wood.
Extraits
« Ce que je voulais, c’était la distance. C’était cette voix de conte de fées qui s’en fout et qui te balance « Tiens, voilà ton sang, voilà tes entrailles et voilà ta fin heureuse toute niquée ». »
« Il y a de meilleurs contes de fées, murmura-t-il. Si l’Hinterland existe vraiment, peut-être que tous les autres existent aussi. On pourrait chercher le Pays Imaginaire. Ou Narnia. »
Mon avis
J’ai beaucoup aimé la plume de Melissa Albert. Une plume plutôt prenante et assez crue.
C’est une histoire très originale, qui mêle réécriture, mystère, fantastique, imaginaire et secrets de famille. Ben oui, tout ce que j’aime !
Le début était un peu lent, bien que très intéressant. Cette longueur m’a malheureusement empêchée d’avoir un coup de cœur pour ce roman. Après ça, l’intrigue est devenue une véritable explosion de découverte, de voyage, de confiance, de trahison, et de toute une palette d’émotions. Un vrai régal.
Nous suivons donc Alice, jeune adolescente, accompagnée de Finch. Il a été précisé à bien des reprises qu’elle ne devait « s’approcher sous aucun prétexte d’Hazel Wood ». Évidemment, il se passe tout un tas de choses qui lui font faire exactement le contraire.
J’étais à la fois tellement proche et tellement loin de ce que je pensais trouvé dans ce roman. J’ai plongé dans une histoire que j’aurais à peine réussie à imaginer, une histoire qui m’a surprise de bout en bout.
Le dernier tiers de ce livre était excessivement haletant, et a même réussi à me couper le souffle. J’y ai ressenti un mélange d’envie, d’espoir, de mal-être et d’extase comme j’en ai rarement ressenti avant.
Je suis vraiment restée bluffée par l’imagination présente dans ce roman, les retournements de situation, les description et les personnages.
Le personnage d’Alice est une jeune fille plutôt froide et distante à cause de tous les déménagements qu’elle a vécu et de cette fameuse poisse récurrente qui les suit, elle et sa mère. Durant tout ce roman, elle est décrite comme une personne avec un caractère bien trempé, forte, courageuse et déterminée, laissant parfois paraître ses côtés plus sombres. Depuis toute petite, elle est fascinée par sa grand-mère, Althéa Proserpine (qui a écrit les contes de l’Hinterland), et adoratrice de sa mère, Ella Crewe, qui se trouve être la seule personne fiable à ses yeux et le seul point stable dans sa vie.
Finch, lui, est un jeune homme intelligent, drôle, sensible, compréhensif et passionné. Et même s’il porte aussi des parts d’ombres, il est un ami loyal et courageux.
Les autres personnages seront assez difficiles à décrire sans aucun spoil, donc je préfère m’abstenir !
Ma note
Hazel Wood est un livre qui m’aura prise aux tripes. Il m’a permis d’imaginer l’imaginaire, de réécrire la réalité, et de penser un nouveau monde entier et incroyable complet si proche de la réalité que je le touchais presque du bout des doigts.
Je sais, je sens que ce roman ne m’a pas livré tous ses secrets et qu’il ne le fera peut-être jamais. C’était une excellente lecture qui refera surface dans mon esprit à chaque fois que mes yeux se poseront sur cet ouvrage, en essayant d’imaginer les histoires qu’il lui reste à me raconter.
Note : ★★★★★ (17/20)